Sentei est un monde où se croisent, se confondent et se confrontent des personnages de quasiment tous les univers de fictions asiatiques connus. Il vous est libre d'incarner presque n'importe quel protagoniste de mangas ou manhwas. Tous sont envoyés dans un univers unique, mêlant mythologie et folklore d'origine Japonaise, Chinoise ou Coréenne.
Maintenant mieux éclairée, notre charmante héroïne savait, au moins, que ce monde n'était pas le sien, enfin, pas encore. Loin d'être une dominatrice, la simple idée de se retrouver à gouverner le peuple l'amusait beaucoup, comme si le sang royal coulait déjà entre ses veines. D'ailleurs, il s'agissait exactement de cela. Même si elle l'ignore toujours, la demoiselle était destinée à devenir une reine. En maîtrisant les pouvoirs de la bête mythologique qui sommeillait en sa personne, elle aurait pu s'élever au stade de déesse. Tout bêtement, une grande destinée lui avait passé devant les yeux. Peut-être qu'il s'agissait d'un signe du destin ou d'une seconde chance, cette nouvelle vie, ce nouveau départ. Les raisons de son arrivée soudaine n'arrêtaient pas de lui échapper au fin fond de nulle part.
Sans la moindre surprise, la belle aux prunelles sanguines possédait des capacités spéciales. Étrangement, elle avait l'impression de pouvoir réaliser des actions en usant de la force de son esprit. C'était un phénomène vraiment inexplicable. Parfois, des objets bougeaient d'eux-mêmes et elle sentait des choses chez les gens (pas la mauvaise odeur). Elle avait du mal à comprendre l'utilisation de ses dons. Néanmoins, cette situation l'effrayait énormément. Ses compétences semblaient être incontrôlables, surtout lorsque ses sentiments affrontaient des épreuves. Rien que le simple fait d'y réfléchir parvenait à créer tout un casse-tête à l'intérieur de son crâne. L'incompréhension ainsi que l'insécurité la gagnaient de plus en plus. « Tu fais bien d'avoir peur de moi. Je ne vais pas te ménager. » Une obscure voix masculine la hantait régulièrement. Celle-ci racontait des trucs que la jeune femme n'arrivait pas à saisir la signification. S'agissait-il d'une schizophrénie ou d'une entité supérieure?
* Cette ville ne me rappelle rien et les gens ont un style vestimentaire que je ne reconnais pas. Sont-ils des extra-terrestres ? Pourtant, ils ressemblent à des humains. * pensa-t-elle. Son intelligence manquait véritablement de ressources fiables. Dans tous les cas, il fallait qu'elle déniche la recette concernant ses capacités. Quelqu'un, ici ou ailleurs, pourrait possiblement l'aider à contrôler ses sombres tours de magie et lui expliquer l'origine des mystérieux dialogues. Pour l'instant, ils étaient encore endurables, mais la princesse craignait le pire. Au moindre choc, ses sens lui montaient à la gorge.
Le soleil pointait le nez et brillait de toutes ces flammes. Le jour, Nëssa se sentait beaucoup plus forte que la nuit. Possédait-elle un lien avec le cycle de la lumière ? À la recherche de réponses à ses innombrables interrogations, la demoiselle se baladait au coeur du centre-ville. Il y avait de nombreuses personnes et plusieurs n'arrêtaient pas de la dévisager. Les habitants semblaient savoir qu'elle ne venait pas du coin... En même temps, une femme à la chevelure blanche comme neige, des prunelles rouges et un physique aguicheur, toutes ces choses-là ne jouaient pas en sa faveur. Pourvu que cela ne dure pas éternellement.
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Goomoonryong ■ Modeste ■
● Disponibilité ● : J'ai pas envie, j'ai mes règles. Messages : 36 Arrivée sur Sentei : 04/08/2014 Age : 29
Se justifier, oui, mais pourquoi ? Le père de la famille Suwa se précipita sur un pas énervé vers le concerné, son visage rongé par la colère.
- Un incident ? Voyons Zaiku, tu as failli tuer mon fils ! Hurla-t-il.
- Cesse de m’appeler ainsi, mon vrai nom est Chun-Woo Han.
- Tu … Tu as retrouvé la mémoire ?
Agacé, le Goomoonryong poussa un soupir de désarroi et s’alluma une cigarette. Il se leva du tronc d’arbre sur lequel il était assis et s’accroupit près du gamin qui était blessé à l’abdomen. Il lui fit un sourire qui se voulait rassurant, mais il ne fit que l’effrayait encore plus.
- Ecoute … Commença Chun-Woo, je sais que ce que tu as vu était effrayant, mais sois rassuré, ça n’arrivera plus et je ne laisserais jamais personne lever la main sur toi.
En y regardant de plus près, l’éveillé comprit que l’enfant était traumatisé. Il se pinça l’arête du nez et ferma les yeux. Il proposa finalement à tout le monde de rentrer avec que la nuit tombe et que la forêt ne soit plus sûr. Sur le chemin, le Goomoonryong regardait la paume de ses mains, elles tremblaient … Il venait de se souvenir à quel point il était excitant de tuer un homme.
ACTE I - 2 - Exploration
En plein milieu de la journée, les rues marchandes de la ville de Ying ressemblaient à une fourmilière tant les gens affluaient. Le Goomoonryong ne s’y sentait pas à l’aise, surtout que sur son passage, la plupart des personnes faisaient un écart, comme si elles avaient peur de lui. C’est insupportable ! se fit-il à lui-même. Il eût une pensée pour Satsuki désirant plus que tout la revoir, même si elle faisait preuve d’un caractère bien trempé, c’était toujours mieux que d’avoir l’impression d’être un monstre à longueur de journée.
Chun-Woo trouva finalement la boutique qu’il recherchait, une sorte de pharmacie. Il y fit quelques achats en repensant aux Suwas. Une adorable famille qui le recueillit alors qu’il était évanoui après son passage dans ce nouveau monde. Il venait de finir de payer sa dette, ayant suffisamment travaillé dans les champs pour couvrir les frais du shaman qui l’avait soi-disant soigné. Les quelques achats qu’il effectua lui permettrait de faire des trousses de « premiers soins », juste au cas où. Il s’agissait également d’une façon de se faire pardonner pour avoir accidentellement blesser leur petit garçon. Lorsque Chun-Woo avait frappé l’un de ces voleurs de bétail, il eût une très étrange sensation, une énergie qui avait parcouru son corps, de son abdomen jusqu’à son poing. C’est à ce moment à que lui était venu un flash, il retrouvait une infime partie de sa mémoire. Son identité et quelques-unes des techniques qu’il avait pratiqué presque tous les jours.
P[/color]erdu dans ses pensées, il sentit une étrange énergie, une sensation qui le fit directement ouvrir grand les yeux. Elle émanait d’une personne qui venait de passer juste à côté de lui. Il se retourna et posa sa main sur l’épaule d’une … Très jolie femme.
- Toi ! S’étonna-t-il.
Chun-Woo regarda tout ce monde autour d’eux et se souvint de la réaction des gens dans la taverne de Hyuka quand il avait abordé le sujet des éveillés. Il se permit donc de prendre la main de la femme aux yeux de braises et de l’emmener dans une ruelle à seulement quelque pas d’ici. Toujours l’air bouleversé, le Goomoonryong fut direct.
- Tu es une éveillée toi aussi ! Depuis quand ?
Même si sa poitrine offrait une vision digne de l’exploration d’un monde merveilleux dont la magie ferait naître des cascades à partir de rien et où les rivières flotteraient dans les airs, Chun-Woo plantait son regard dans les yeux de la demoiselle, l’air grave.
Tandis que notre chère élue se baladait au centre-ville à la recherche d'informations pertinentes, une présence masculine la guettait. Bon, encore là, cela n'avait rien de bien surprenant, car les regards se posaient souvent sur ce diamant ambulant. Contrairement à l'habitude, cet homme ne semblait pas transporter de perverses intentions, du moins, pas pour le moment. Il fallait croire que cet individu lui voulait quelque chose, mais quoi ? Depuis son arrivée, la demoiselle à la peau laiteuse n'avait réalisé que des petites rencontres hasardeuses, celles-ci n'étaient pas d'une haute importance. Néanmoins, la princesse possédait une nature plutôt maladroite, se retrouvant régulièrement dans des situations compliquées. Peut-être que les forces de l'ordre désiraient la rencontrer et l'interroger à propos de ses ambitions.
Soudain, elle entendit une voix, puis un membre étranger sur l'une de ses épaules. Sur le coup, Nëssa sursauta, ne s'attendant pas à ce qu'on l'aborde. De plus, il s'agissait d'un personnage absolument inconnu à ses yeux. Stressée par cet événement inattendu, une gouttelette de sueur se dessina sur le côté de son visage angélique. Elle n'osait pas faire face à son « agresseur », mais la jeune femme en fut malheureusement forcée. Tenant sa faible main prisonnière, il l'entraina au sein d'une ruelle sombre et relativement peu accueillante, le genre de lieu lugubre où les meurtriers en série guident leur victime dans les films d'horreur. La pauvre créature eut envie de crier au kidnapping. Hélas, son petit doigt lui disait que personne n'allait se préoccuper de son bien-être, donc cela ne servait à rien. Maudit destin ! Si cruel !
Les deux étrangers se retrouvèrent nez à nez. Quasiment obligée d'affronter le regard de son interlocuteur, l'hôte de Phoenix essayait de se montrer courageuse, de garder son sang-froid, même s'il s'agissait d'une tâche plutôt difficile. La bouche de l'inconnu s'ouvrit, la questionnant sur un sujet dont elle ignorait complètement la signification réelle. Une éveillée ? Et puis quoi encore ? La belle n'avait jamais entendu ce mot auparavant. Était-ce en rapport avec les rêves ? Un groupe de personnes se faisait-il appeler ainsi pour d'obscures raisons ? Une fois de plus, son intelligence manquait de ressources.
« Euh... C'est quoi une éveillée ? Est-ce que c'est quelqu'un qui se réveille après avoir dormi ? Si oui, j'en suis sûrement une... Avoua-t-elle, en toute honnêteté. L'homme qui la retenait captive serait certainement confus en écoutant les paroles de la demoiselle. Ce qu'elle racontait n'avait pas vraiment rapport avec l'essence même du sujet. Arrêtez de me regarder comme ça, vous me faites peur ! » L'air grave du prédateur des rues l'intimidait. Apeurée, de fines larmes se mirent à couler le long de ses joues. Elle se sentait tellement perdue et impuissante.
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Goomoonryong ■ Modeste ■
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Goomoonryong baissa misérablement la tête. Il venait d’effrayer cette séduisante femme en l’abordant de façon plutôt violente, sans prévenir et sans se présenter. Lorsqu’il commença à croiser le regard haineux des rares habitants qui pouvaient voir la scène, il poussa un très long soupir de découragement, il recula de quelque pas et sortit une cigarette de son paquet bientôt vide. Une fois allumée, il regarda de nouveau la belle, au risque de lui faire peur encore une fois.
- Veuillez m’excuser. Souffla-t-il
Par où devait-il commencer ? Chun-Woo utilisait le mot « éveillé » pour désigner ces gens qui auront été victime du transfert dans ce monde. Cette femme qui semblait perdu devait forcément en être une.
- Je me nomme Chun-Woo Han. Heureux de vous rencontrer.
Juste derrière lui, de l'autre côté de l'étroite ruelle, il s’assit sur les premières marches d’un escalier qui menait à une porte beaucoup plus en hauteur, sans doute un endroit de stockage pour les habitants de cette maison-là. Il plia un de ses genoux sur lequel il reposa l’un de ses bras et mis sa cigarette en bouche.
- Vous êtes vous déjà demandé pourquoi ici tout semble différent de votre propre pays ? Nous ne sommes pas de ce monde.
Cette fois-ci, c’est le Goomoonryong qui eut l’air effrayé. Pour d’obscures raisons, il se sentait terriblement mal à l’aise en présence de cette femme. Il lui aura même semblé que son ombre sur le mur derrière elle dessinait un dragon de feu, son cœur s’accéléra quand il crut voir les yeux de ce monstre s’animaient d’une lueur rouge. Chun-Woo se secoua la tête et regarda de nouveau. Rien.
Les hommes, c'était toujours eux qui venaient perturber la paix, sans aucun doute. Bien sûr, il fallait que cet inconnu s'invite à rencontrer la douce créature qui se baladait paisiblement. Très vite, elle fut conduite à l'intérieur d'une sombre ruelle, action qui ne manqua pas de l'apeurer. Loin d'être une écervelée (ou pas), elle savait d'avance que ses moyens de défense étaient relativement réduits. Certes, la princesse aux courbes parfaites possédait des pouvoirs spéciaux, mais ceux-ci s'avéraient être encore inutiles. Peu importe leur puissant ou leur taille, cela ne servait à rien, si elle ne pouvait pas les contrôler proprement. De plus, blesser des gens ne faisait pas partie de ses intentions de base.
Lorsque Nëssa manifesta son imparable coup des larmes, son agresseur commença à s'éloigner, tout doucement. Quel classique ! Cette fameuse technique fonctionnait, à chaque fois, surtout sur la gent masculine. Passant sa main sous ses yeux, elle essaya d'essuyer ces vilaines gouttelettes d'insécurité. Maintenant, il n'y avait plus rien à craindre, ou presque. En effet, son interlocuteur demeurait toujours un pur étranger, un personnage disposant de pensées assez floues. Usant de ses bonnes manières, il opta pour des moyens moins effrayants en se présentant. Chun-Woo Han était son appellation. Cela ne manqua pas de susciter la curiosité de la beauté à la chevelure de neige. Ce nom, elle le trouvait tellement bizarre et inhabituel. Possédait-il une signification quelconque ?
Ses petites prunelles rouges fixèrent le brun s'allumer une cigarette et aller s'asseoir sur un banc. Euh... La demoiselle n'était pas une experte dans le domaine de la santé, mais absorber toute cette fumée noire ne devait sûrement pas être recommandable pour l'organisme humain, sauf s'il s'agissait d'un extra-terrestre. Tandis qu'elle s'apprêta à lui faire la remarque, Chun exposa des propos plutôt évidents, puis la questionna au sujet de son identité. Étrangement, il semblait troublé par une force invisible ou peut-être que l'imposante poitrine de l'hôte le déconcentrait.
« Je le sais bien... Vous venez de quel coin ? Vous avez des capacités spéciales ? Se sentant suffisamment en situation de confiance, la maîtresse du feu prit place aux côtés de sa nouvelle connaissance. Après tout, ses maigres jambes commençaient à lui donner des crampes, signe qu'il était temps de poser les fesses quelque part. De son regard de braise, elle s'amusait à fixer les passants de la rue et juger mentalement leur style vestimentaire. On me surnomme Phoenix. En arrivant dans ce monde, j'ai perdu toute ma mémoire. Vous savez où il serait possible de la retrouver ? »
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Goomoonryong ■ Modeste ■
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Un sourire étira les lèvres de Chun-Woo. Il fit apparaître un de ses biceps et le tâtât avec son autre main.
- Je viens d’un endroit qui s’appelle le Murim, là-bas je suis un grand maître dans l’art martial ! Se vanta-t-il.
En regardant de plus près son interlocutrice, le Goomoonryong se rendit compte qu’avant d’être une éveillée au pouvoir certainement très effrayant, elle était avant tout une femme, une femme que la nature n’avait pas épargné d’ailleurs. Il considéra ses formes et il détourna son regard sur autre chose, ses joues devenant rouge. Bon sang, qu’est-ce qu’elle est belle, pensa-t-il. Il serait bien tenté de la séduire, Toutefois, en avisant la ruelle dans laquelle ils se trouvaient, il se dit qu’il valait mieux éviter de tenter quoi que ce soit.
Dès que Chun-Woo entendit son surnom, un frisson de terreur lui parcourut l’échine. Il déglutit en repensant à la vision qu’il eût précédemment et se demanda s’il n’était pas imprudent de rester trop longtemps avec elle. Peut-être était-ce un monstre qui attirait les hommes vers elle grâce à son corps parfait pour ensuite les manger … Il se secoua la tête et réfléchit à sa question. Pour commencer, elle était comme elle, c’est-à-dire amnésique. Sauf que dans son cas, Chun-Woo parvint à retrouver une partie de sa mémoire. Il leva les yeux au ciel et sa gratta l’arrière de la tête.
- Hmmm … Je ne sais pas où ni comment vous pourriez retrouver la mémoire, Phoenix, en ce qui me concerne, j'ai commencé à voir des fragments de mes souvenirs en faisant ce que je faisais avant. Par exemple, forcé de me combattre il n’y a pas longtemps, je me suis souvenu de la façon dont j’utilisais mon énergie en même temps que mon poing. Expliqua-t-il en regardant son poing serré.
D’un coup, il se leva et tendit la main à sa nouvelle amie.
- Que diriez-vous de dîner en ma compagnie un soir ? Vous conviendrez que cet endroit n’est pas très convenable pour commencer une amitié !
Monsieur le grand maître des arts martiaux ne se gêna pas à user de la frime, devant la jolie créature aux mirettes rouges. Tournant son regard vers son interlocuteur masculin, une nouvelle goutte de sueur coula le long de sa nuque. Étrangement, cet individu lui faisait peur, du moins, elle le trouvait plutôt inhabituel. Peut-être que c'était à cause des maladroites circonstances de leur hasardeuse rencontre. De plus, Nëssa avait du mal à comprendre la signification de ses paroles. Des arts martiaux ? « Je vois... Avec de tels bras, vous devez être un très bon peintre. Je n'ai jamais vu ce type de peinture, auparavant. » avoua-t-elle, comme si de rien n'était, loin de se douter du ridicule de ses propos. Ses problèmes de mémoire n'étaient pas quelque chose qu'il fallait sous-estimer. Malgré tout, son visage de porcelaine demeura relativement sérieux.
Selon les dires de Chun-Woo, la télékinésiste retrouverait probablement ses souvenirs en réalisant des actions qu'elle faisait lors de son ancienne vie. Ne sachant pas quel genre de personne elle avait été jadis, cela serait certainement une tâche complexe. Qui pouvait-elle bien être ? Une banale jeune fille ? Une mère de famille ? Une féroce combattante ? Une directrice d'entreprise ? Une prisonnière ? La demoiselle n'arrivait pas à s'imaginer une quelconque image mentale de son passé. Pourquoi était-ce si difficile de se remémorer ? « Pfff ! C'est vraiment plus facile à dire qu'à faire. » râla-t-elle, n'aimant pas toute cette difficulté. Il s'agissait d'une femme un peu flemmarde, donc la simple idée de travailler, encore plus fort, l'exaspérait d'avance.
L'hôte du monstre de feu soupira et commença déjà à se fatiguer de toute cette histoire. Une petite sieste d'après-midi lui ferait sûrement un très grand bien. Si seulement elle pouvait roupiller tranquillement, sans prise de tête... Tandis que l'esprit de la princesse se perdait dans les tréfonds de son extravagance, elle n'avait pas remarqué que son « agresseur » s'était levé. Ce fut plutôt sa voix qui vint la réveiller, l'invitant à manger un morceau. En temps normal, la belle aurait probablement fui à toute vitesse, mais l'appel divin de son ventre sut la convaincre d'accepter l'offre. « D'accord, mais vous êtes obligé de payer. Sinon, vous devrez faire la vaisselle et ce n'est pas quelque chose de très agréable. » Même si elle ignorait toujours les véritables intentions de ce brun, Nëssa ne refusa pas son assistance et s'accrocha à sa main, afin qu'il l'aide à la remettre debout. Où allait-il la guider ?
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